LA RECONSTRUCTION
Après-guerre, le ministère récupère la responsabilité de la reconstruction. Près de 33 000 km de routes, 3175 ouvrages d’art, 4000 usines, 335 000 maisons sont reconstruites. 400 000 prisonniers allemands sont alors recrutés comme main d’œuvre dans les travaux publics. La guerre et l’effort fourni par l’arrière ont été source d’accélération du progrès technique en matière d’infrastructures aéronautiques, d’usines et de développement de nouvelles énergies, notamment hydrauliques.
La « wagon de Rethondes » symbolise à la fois la signature de l’armistice en novembre 1918 et l’importance de l’utilisation des transports ferroviaires pendant la Grande Guerre, tant du côté français du front que du côté allemand.
Ancien directeur des chemins de fer de l’Etat, Albert Claveille est ministre des Travaux publics entre 1917 et 1920. Après la crise de l’énergie et des transports de 1916-1917, il restaure les compétences de son ministère pour assurer une répartition équilibrée de son action entre les besoins de l’armée, ceux des usines et des populations civiles.
Ancien directeur des chemins de fer de l’Etat, Albert Claveille est ministre des Travaux publics entre 1917 et 1920. Après la crise de l’énergie et des transports de 1916-1917, il restaure les compétences de son ministère pour assurer une répartition équilibrée de son action entre les besoins de l’armée, ceux des usines et des populations civiles (comme on le voit sur l'illustration).
Les bombardements d’infrastructures s’intensifient à la fin de la guerre. A partir du printemps 1918, la guerre de mouvement remplace la guerre de tranchées, qui durait depuis l’automne 1914.
Durant le conflit les villes du Nord-Pas-de-Calais, de Picardie et de Champagne connaissent d’importantes destructions. Les gares et les lignes ferroviaires sont particulièrement visées.
Cette scène illustre les trois modes de transport terrestre particulièrement sollicités pendant le conflit et qui se sont développés pendant cette période : les ponts et viaducs servant pour le trafic routier ou ferroviaire, les véhicules et les camions, les voies navigables pour le transport des matières lourdes.
Au lendemain de l'armistice, Claveille mobilise l'administration du ministère pour la reconstruction. Elle doit « faire les plus grands efforts, avec le minimum de formalités, pour ouvrir immédiatement les chantiers fermés depuis août 1914 et attaquer les travaux nouveaux que la situation créée par la guerre a rendu nécessaires ». Claveille termine par l'urgence de la situation : « les questions qui font l'objet de la présente circulaire ont une urgence qui ne vous échappera pas. Je vous prie, en conséquence, de m'adresser au moins votre première réponse pour le 25 novembre courant, dernier délai ».
Au lendemain de l'armistice, Claveille mobilise l'administration du ministère pour la reconstruction. Elle doit « faire les plus grands efforts, avec le minimum de formalités, pour ouvrir immédiatement les chantiers fermés depuis août 1914 et attaquer les travaux nouveaux que la situation créée par la guerre a rendu nécessaires ». Claveille termine par l'urgence de la situation : « les questions qui font l'objet de la présente circulaire ont une urgence qui ne vous échappera pas. Je vous prie, en conséquence, de m'adresser au moins votre première réponse pour le 25 novembre courant, dernier délai ».
Au lendemain de l'armistice, Claveille mobilise l'administration du ministère pour la reconstruction. Elle doit « faire les plus grands efforts, avec le minimum de formalités, pour ouvrir immédiatement les chantiers fermés depuis août 1914 et attaquer les travaux nouveaux que la situation créée par la guerre a rendu nécessaires ». Claveille termine par l'urgence de la situation : « les questions qui font l'objet de la présente circulaire ont une urgence qui ne vous échappera pas. Je vous prie, en conséquence, de m'adresser au moins votre première réponse pour le 25 novembre courant, dernier délai ».
Au lendemain de l'armistice, Claveille mobilise l'administration du ministère pour la reconstruction. Elle doit « faire les plus grands efforts, avec le minimum de formalités, pour ouvrir immédiatement les chantiers fermés depuis août 1914 et attaquer les travaux nouveaux que la situation créée par la guerre a rendu nécessaires ». Claveille termine par l'urgence de la situation : « les questions qui font l'objet de la présente circulaire ont une urgence qui ne vous échappera pas. Je vous prie, en conséquence, de m'adresser au moins votre première réponse pour le 25 novembre courant, dernier délai ».
Yves Le Trocquer est chargé d’organiser la reconstruction des zones dévastées dans le nord-est du territoire entre 1920 et 1924. Des ingénieurs du ministère en tireront une expérience précieuse pour la période de reconstruction à partir de 1944.
Les destructions sont importantes, leur montant s'élève à 25 milliards de francs-or (près de 40 milliards d'euros) entre 1919 et 1925.
Pendant la guerre, 55 000 avions sont livrés aux armées françaises. La conversion de l’aviation militaire en une aviation civile entraîne la construction d’aérodromes et de liaisons aériennes entre les villes, en France et en Europe.
Le ministère perd provisoirement sa compétence en matière d’énergie hydraulique au profit du ministère de l’Armement. Dès 1915, celui-ci prépare des aménagements de rivières, investit dans de nouveaux barrages et prépare une loi en faveur de la houille blanche.